L’évolution des techniques de greffe de cheveux
Les patients sont nombreux à rechercher une solution permanente à la chute de leurs cheveux et à l’apparition progressive de leur calvitie. La greffe de cheveux est une technique de choix. Les méthodes ont progressivement évolué dans le temps. Elles sont aujourd’hui totalement sûres et innovantes. Zoom sur l’évolution des traitements de greffe de cheveux et sur la qualité des résultats.
Comprendre la greffe de cheveux
La greffe des cheveux est une technique chirurgicale proposée aux patients chez qui l’alopécie (chute des cheveux) devient pesante, voire un véritable frein à leur épanouissement social, privé et professionnel. Les techniques de prédilection sont aujourd’hui la greffe de cheveux FUE et la greffe de cheveux FUT. A noter que d’autres traitements médicaux peuvent être envisagés en parallèle.
Histoire de la greffe de cheveux
La greffe de cheveux a toute une histoire derrière elle. Si les premiers besoins de « cheveux additionnels » remontent à l’époque de Jules César, ce n’est qu’en 1939 que la première transplantation capillaire fut testée par un dermatologue japonais. Le procédé ne fut toutefois démocratisé qu’entre 1950 et 1980 à travers le monde, notamment aux Etats-Unis avec la technique par poinçon.
L’idée était alors de prélever les cheveux des patients par poinçon de 4 mm à 2 mm, de la taille d’un crayon. Les résultats, peu naturels, guère esthétiques et assortis de cicatrices, ont peiné à convaincre le corps médical. Toutefois, la méthode a mis en évidence le fait que les cheveux transplantés se développaient normalement par la suite : une avancée de taille !
Ce n’est que dans les années 1980 que la greffe de cheveux a connu une véritable révolution, notamment grâce à l’apparition de la technique par bandelette. L’intérêt de la méthode était alors de prélever une bandelette de peau l’arrière du crâne afin de limiter la rançon cicatricielle, puis de greffer les follicules pileux dans les zones receveuses.
Greffe de cheveux : des techniques modernes de transplantation chirurgicale
L’ère des greffes de cheveux FUT et FUE
La popularité de cette technique de micro-greffe n’a cessé de croître jusqu’en 1990. A partir de là, les recherches ont permis de mieux comprendre le cycle de vie du cheveu et d’affiner les procédures de transplantation des greffons. C’est alors que sont nées les techniques FUT (Follicular Unit Transplantation) et FUE (Follicular Unit Extraction). Ces dernières usent du même principe de découpe et de réimplantation des unités folliculaires mais se distinguent par la méthode d’extraction de la zone donneuse.
Dans le cas d’une greffe de cheveux FUT, on utilise une bandelette tandis que dans celui d’une greffe de cheveux FUE, les unités folliculaires sont extraites une par une. Ces deux procédés ont très vite surpassé la technique de la micro-greffe permettant de greffer entre 1 500 et 2 500 greffons par intervention, soit bien plus que jusqu’à présent. C’est dans les années 2000 que ces greffes FUT et FUE ont définitivement convaincu. Et c’est toujours le cas aujourd’hui puisque la première permet de transplanter 3 500 greffons et la seconde jusqu’à 6 000 greffons !
En quoi consiste la greffe de cheveux FUT ?
La greffe capillaire FUT consiste en le prélèvement d’une bandelette de cuir chevelu, zone qui est ensuite refermée par sutures ou agrafes. La bandelette récoltée est alors découpée en unités folliculaires au microscope puis le médecin procède à l’implantation capillaire sur la zone dégarnie à l’aide d’outils spécifiques.
En quoi consiste la greffe de cheveux FUE ?
La greffe capillaire FUE offre au médecin la possibilité de prélever des unités folliculaires une par une au niveau de la zone donneuse occipitale et temporale. On utilise pour ce faire un punch. Ensuite, les unités folliculaires sont transplantées dans la région à traiter. Le principal avantage de la technique est l’absence de cicatrice visible à l’œil nu.
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